Il a été prouvé que la structure musculaire des athlètes entraînés diffère considérablement de celle des sédentaires. Ces modifications résultent d’entraînements spécifiques, dont les principaux facteurs sont :
1. Stimulation Nerveuse
La nature du travail nerveux peut influencer la typologie des muscles. Les athlètes de force auront des muscles à prédominance de type II (force-vitesse), tandis que les marathoniens auront des muscles de type I (endurance). L’entraînement de force entraîne une hypertrophie musculaire.
2. Contraintes Mécaniques
- Tension Maximale (Concentrique) : Une contraction accélérée produit une tension intramusculaire plus élevée, conduisant à davantage de lésions. La tension intramusculaire augmente avec l’accélération.
- Tension d’Étirement (Excentrique) : Cette phase négative du mouvement provoque des lésions musculaires, générant un signal de croissance. Les athlètes de haut niveau ralentissent la descente de la barre pour augmenter la tension intramusculaire.
3. Temps Sous Tension (TCT)
Un volume de travail plus élevé stimule davantage l’hypertrophie. Le muscle réagit au stress caractérisé par une intensité et une durée. Une durée optimale pour l’hypertrophie se situe entre 30 et 60 secondes.
4. Réponse Hormonale
Suite à l’effort, une augmentation des hormones de croissance se produit. Cette réponse hormonale déclenche l’hypertrophie et la synthèse des protéines. Des facteurs comme l’âge, l’alimentation, et la récupération influent sur cette réponse.
5. Surcompensation
Le corps répare et hypertrophie les muscles après une surcompensation due à l’entraînement. Un sommeil récupérateur est essentiel pour optimiser la sécrétion hormonale.
6. Nutrition
La base de la reconstruction musculaire repose sur une alimentation appropriée. Les nutriments essentiels incluent :
- Protéines (4Kcal) : Fondamentales pour la prise de masse.
- Glucides (4Kcal) : Principale source d’énergie.
- Lipides (9Kcal) : Indispensables pour le bon fonctionnement de l’organisme.
Les vitamines, minéraux, et une hydratation adéquate sont également cruciaux.
la croissance musculaire résulte d’une combinaison intelligente de stimulation nerveuse, contraintes mécaniques, temps sous tension, réponse hormonale, surcompensation, et nutrition adaptée. Comprendre ces facteurs permet d’optimiser les résultats et de minimiser les risques de blessures. La reconstruction musculaire est une symphonie complexe orchestrée par ces différents éléments.